Extraits de nos interviews
Retrouvez ici des extraits de nos interviews menées sur le terrain et découvrez ainsi en temps réel nos réalisations, nos défis et nos réussites.
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À dans quelques mois pour en savoir plus à travers notre documentaire.
"Moien, Tom"
Tom est le genre de personne qui vous déstresse simplement en vous montrant que le simple petit geste compte pour lier, établir un contact avec l’autre.
Le « Moien » suffit et montre l’intention, l’envie, l’intérêt et la compassion dont peut faire preuve l’étranger envers le Luxembourgeois, et inversement.
Tom est le premier luxembourgeois à avoir fait le pas vers moi, à m’avoir permis de me dire:
Il m’intègre, il veut vraiment m’intégrer, sans me juger, malgré que je ne parle pas sa langue, sûrement parce que l’envie d’intégration venait des deux côtés.
Je me suis sentie comme une des leurs, comme une luxembourgeoise, et je n’avais plus cette gêne de « Est-ce qu’ils vont me trouver bizarre comme je suis étrangère ? ».
Il est fier de son pays et de son héritage, et garde avec lui les valeurs de partage, d’inclusion, de compassion.
Merci Tom, tu ne le sais sans doute pas, mais tu es le genre de soleil dont on a besoin pour intégrer un pays.
Une maison pour tout le monde
Chère Hari,
Tu habitais au Canaries, tu t’es fait pleins d’expériences en Grèce, en Australie, en Belgique…etc. Et tu choisis de revenir au Luxembourg, pourquoi ?
Car tu perçois un morceau de chacun de tes voyages dans ce pays ?
Car il y pleut tellement, une pluie comme tu n’en a jamais vu aux Canaries, que tu sais maintenant pourquoi ce pays est si vert ?
Car tu peux vivre pleins d’expériences ?
Car il est un point de rencontre où un étranger et un Luxembourgeois peuvent se rendre compte qu’en fait, « on est pas si différents toi et moi » ?
Au Luxembourg, chacun peut-être fier de ce qu’il est et d’où il vient, et pourtant chacun veut aussi faire partie de quelque chose, ici, dans ce lieu, et nul part ailleurs.
Mais pourquoi ici et nul part ailleurs ?
Hari tu nous a fait comprendre que notre maison peut-être n’importe où, mais qu’au final, elle n’est que là où il y a les gens que l’on aime.
Les facettes de l'être humain
Maggy n’est pas seulement DRH, elle est aussi mère, luxembourgeoise et finalement humaine.
Elle montre une certaine tendresse et une certaine force dans ce qu’elle fait.
Une femme confuse, mitigée entre toutes les facettes de ce qu’elle est.
Elle nous montre que nous, humains, nous ne sommes pas réduits à être une seule facette de nous-même, mais à tout être à la fois.
Peu importe qu’on parle de nous, de notre travail ou de nos enfants, c’est cela qui rend les choses d’autant plus compliquées.
Maggy aime prendre soin de l’autre.
Ça se voit quand elle assure le bien-être et la sécurité des gens avec qui elle travaille. Ça se ressent quand elle nous parle de ses enfants.
Son expérience en tant que maman de 6 enfants souligne l’importance d’apporter un accompagnement continu et adapté à chacun. Une maman fière, submergée par la vie.
Ce sont les petits gestes qui comptent pour composer une vie ensemble.
Des valeurs hors du temps
Si vous deviez décrire le Luxembourg en un mot ?
« C’est beau »
C’est la réponse simple et légère que cet homme de 87 ans nous a partagé. Il a décidé de rester anonyme. Mais comment peut-on capturer l’entièreté de l’existence humaine sans dévoiler son nom ?
« Les gens compliquent tout de nos jours »
Il a du travailler pour arriver à ce qu’il a et ce qu’il est aujourd’hui. Les gens prennent tout pour acquis, veulent toujours plus avec toujours moins d’efforts et de coeur à l’ouvrage.
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À quel moment cela a changé ?
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Il évoque un récit qui nous dépasse, les racines du Luxembourg. Sa femme préserve même les armoires, les tapis, les souvenirs de ces temps qui n’existent plus. Ils évoquent une perte de connexion au monde qui nous entoure, à la nature, au réel. L’impression de toucher à des souvenirs qui nous dépassent mais des souvenirs qui nous appartiennent.
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Quand a t-on arrêté de poser des questions sur le passé et l’histoire à nos grands-parents ?
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On prend notre vie sans guerre pour acquise, dramatisant le moindre évènement sans ampleur.
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Selon vous, avons-nous réussi à capturer des valeurs hors du temps ?